Le courage de voir, le choix d’en parler

Agir

Identifier et évaluer les situations

Les maltraitances à domicile

La maltraitance s’exerce souvent au sein de l’espace familial (domicile de la victime ou de l’auteur), espace privé, protégé mais paradoxalement exposé à ce type de risque.

Les maltraitances en établissement

Peuvent concerner les usagers d’institutions spécialisées sociales et médico – sociales (EHPAD, structures handicap…). Peuvent être exercées par des professionnels, mais aussi par les usagers de l’institution entre eux.

Les facteurs de risques et signes d’alerte 

Les facteurs de risque de maltraitance des personnes âgées ou en situation de handicap peuvent être :

  • Liés au profil de la victime (troubles du comportement, dépendance, isolement…)
  • Liés au profil de l’aidant (manque de formation/de soutien, épuisement, cohabitation avec l’aidé(e)…)
  • Liés à l’établissement ou au service à domicile (manque de qualification, surcharge de travail, dysfonctionnement des équipes, locaux non adaptés…)

Comment reconnaître les signes d’alerte de maltraitance des personnes âgées ou en situation de handicap ?

Comportement de la personne

Changement récent, inhabituel, inexpliqué (ex.: anxiété, mutisme, méfiance…)

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Accompagnement

  • Consentement de la personne non recueilli
  • Expressions familières, infantilisantes
  • Relation dépersonnalisée

Comportement de l'aidant

  • Dénigrement de l’aidé(e)
  • Réprimandes ou isolement de l’aidé(e)

Accompagner et Signaler

La maltraitance envers les personnes vulnérables concerne tout le monde. Que vous soyez victimetémoinaidant ou professionnel, briser le silence est essentiel pour protéger, agir et faire changer les choses. Chaque situation mérite d’être entendue, et des solutions existent. Voici comment réagir selon votre rôle. 
Parler, c’est déjà agir.

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Vous êtes témoin ?

Si vous êtes témoin d’actes de maltraitance sur une personne vulnérable,
vous avez l’obligation de les signaler.

La protection de ceux qui alertent

Selon la loi 2016-1691 du 9 décembre 2016 dite « loi Sapin » :

Une personne physique qui révèle ou signale un crime ou un délit, (…), ou une menace ou un préjudice grave pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance est protégée contre les représailles professionnelles.

Ces « alerteurs » bénéficient également du régime d’irresponsabilité pénale dans le cas où le signalement a entraîné la violation d’un secret protégé. Par ailleurs, leur identité est tenue strictement confidentielle.

Selon l’article 223-6 du Code Pénal,

« quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient de le faire est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
 Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours »

Ne jamais laisser un acte répétitif de maltraitance, quel qu’il soit, sans réponse

Alma Savoie est à votre écoute et vous accompagne. 

Vous êtes victime ou témoin d’une situation de maltraitance ?

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Photos : pexels-matthiaszomer; unsplash-mathias-konrath.

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